Chansons maçonneuses Suivante
Sur l’air de “Padam” (Édith Piaf)
Ces gens m’obsédaient jour et nuit
Maint’nant je peux dire que j’en suis
J’m’y suis fait de nouveaux copains
L’un s’appelle Boaz l’autr’ Jakin
Avec mes outils je bricole
J’apprends à compter jusqu’à trois
Mais ils m’ont coupé la parole
L’ouvrir je n’en ai pas le droit
Apprentie je suis sans voix
Je rame, tu rames, y rame
On m’trimballe entre équerre et compas
Je rame, tu rames, y rame
Tout ça n’est pour moi que charabia
Je rame, tu rames, y rame
J’épèl’ des mots que je ne pige pas
Et la peur de fouler l’pavé mosaïque
Ça me donne des coliques
On m’dit : « il faut trouver ta voie »
Mais dans le noir j’ne la vois pas
Paraît qu’j’ai reçu la lumière
Pourtant je n’y vois pas plus clair
Le soir je gland’ sur les colonnes
Abasourdie par les discours
Dont l’esprit abscons me questionne
Ça ne fait pas trop dans l’humour
Mais ça parle aussi d’amour
Je rame, tu rames, y rame
Des vieux mythes en veux-tu en voilà
Je rame, tu rames, y rame
Des symboles qui s’bousculent trois par trois
Je rame, tu rames, y rame
Mais je ne saurai pas dire pourquoi
Je m’éclate à rêver parmi ces décors
Qui m’évoquent Pythagore