Sur l’air de : l’absence de l’ami de Gilbert Bécaud.
Qu’elle est lourde à porter l’absence de l’habit
L’habit et le sautoir qui m’ont fait / Vénérable
Et qui ne viendront plus, la descente est minable
Pour l’astre que je fus, qui retourne à la nuit.
Si j’avais cru qu’un jour, descendant de l’Orient
Je ne serais plus rien pour mes SS / et mes FF
Et me retrouverais comme un vieux grabataire
Au fond de ces colonnes, au cul des Surveillants.
Dans le creux de mes nuits, pourtant, je voudrais bien
Les voir me revenir, qu’à nouveau étincellent
Les paillettes dorées aux lueurs des chandelles
Et sentir le maillet dans le creux de ma main.
Alors je reste là au fond de l’atelier
A guetter tous les bruits qui dehors vont et passent
Mais je n’écoute plus celui qu’a pris ma place
La place que pourtant j’aurais pas dû quitter.
Ma vie de tous les jours est désormais sans joie
J’ai plus pour la remplir qu’à faire des manigances
Pour grimper tout là haut et que tout recommence
Auprès des Hauts-gradés, une seconde fois.
Qu’elle est lourde à porter l’absence de l’habit
Qu’elle est lourde à porter l’absence de l’habit