1 Dans ma loge “Les Joyeux Frères Unis”
Depuis longtemps on a fait l’projet
De monter tous ensemble à Paris
Pour voir un convent d’la rue Cadet.
Après avoir buriné nos vœux
Nous nous sommes mis en route deux par deux
Le Véné avait pris les devants
J’traînais derrière les deux Surveillants.
L’un perdait son cordon
L’Expert son pantalon
L’Orateur avait oublié
De dégrafer son tablier
Et le Porte-étendard
Peuchère ! broyait du noir
Au plus jeune Apprenti
On faisait porter les outils.
Refrain
J’étais content, nous marchions triomphants
En allant au Convent
Le coeur à l’aise
Sans hésiter car nous allions fêter
Les Maçons initiés à la françai-ai-se.
2 En arrivant on s’est fait tuiler
Par une colonne de Frères Huissiers
Qui ne voulaient pas prendre au sérieux
Nos attouchements gais et joyeux.
Quand le Frère (machin***) nous a r’connu
Y nous ont admis dans la Tenue
Mais ont refoulé dans les Parvis
Nos Compagnons et Apprentis
Et puis on est entré
Le Véné d’son côté
Nous au fond dans l’coin visiteurs
On a mis d’l’ambiance dans l’secteur
Aux trois coups de Minuit
Nous n’avions rien compris
Mais étions rassurés
Not’ Véné avait bien voté.
Refrain
J’étais content, nous marchions triomphants
En rev’nant du Convent
Le coeur à l’aise
Sans hésiter car nous avions fêté
Les Maçons initiés à la françai-ai-se.
*** Nous avons tous, dans la Région, un Conseiller de l’Ordre prêt à nous reconnaître…