Chansons maçonneuses Suivante
Sur l’air de “Battling Joé” (Chanson d’Yves Montand)
Paroles de Julio
Enregistrement à capella
Parce qu’il était un bon patronIl voulut d’venir Franc-maçon.Déjà quand il était gaminOn l’avait mis sur le chemin.Son père qui bouffait du curéDisait : “Mon fils s’ra initié”.Et quand il fallut faire le choixD’une obédience, il savait pas…Comme il ne parlait pas l’anglaisIl a choisi la rue Cadet.L’ApprentiIl se sentit bien humiliéLui directeur de sociétéQui employait mille ouvriers.L’ApprentiOn l’bouscula mi-dévêtuLes yeux bandés comme un pendu,Trébuchant dans le bruit des fers,Du feu, du vent et du tonnerre,L’Apprenti.Il croyait bien avec c’truc làÊtre plus riche, mais voilàQui dit maçon dit solidaire,Alors ses frères le tapèrent.Ce fut d’abord l’HospitalierPuis vint le tour du TrésorierQui lui réclama sans façonDe régler sa capitation.“Il faut bien payer tes outils !»Qu’ils disaient à notre apprenti. |
L’ApprentiDevint un frère très estiméParlant avec humilité,Amoureux de l’humanité.L’Apprenti, Les officiers disaient de lui :“Il est très bien cet apprenti !»Et l’on admirait l’air jovialDe cet anneau de pur métal,L’Apprenti.L’Apprenti était assiduJusqu’au beau jour où un torduLui embrouilla soudain les yeux.L’Véné lui dit : “C’est pas sérieux,N’écoute pas les racontars,Maçon rime pas avec cornard”.Ses frères eurent p’t-êtr’ tort ce soir làDe rire de son triste cas.Pendant qu’lui était à l’équerreSa femme… Sa femme!… s’envoyait en l’air.L’ApprentiEst un vieux maître à présentUn peu courbé, ventripotentMais l’esprit vif et clairvoyant.L’ApprentiA tout compris en un seul soir,Depuis à chaque tenue y s’marre D’penser à celles qui s’initient Pendant c’temps là dans votre lit, Apprentis. |