Chansons maçonneuses Suivante
Sur l’air de “la boudeuse” de Tino Rossi
Paroles de Julio
Quel changement, pourquoi bouder sans cesse
J’ai tout perdu, mon éclat d’autrefois
Quand je pétais bien plus haut que mes fesses
En Salomon, je me croyais le roi
Je m’avachis entre les deux colonnes
Avec mon glaive posé sur les genoux
je me languis, j’attends que minuit sonne
Pour siroter au bar un dernier coup
je me languis, j’attends que minuit sonne
Désespéré d’être plus rien du tout
Pour exister je joue les trouble-fê-ê-te
Comme j’en ai vu d’autres faire au Convent
Pour réclamer les colonnes muettes
Je ne cess’ de raser les Surveillants
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Je ne mets plus mon costar à paillettes
Et mon sautoir de couvreur est miteux
Mes gants jaunis reniflent la moquette
J’suis débraillé autant que j’suis grincheux
Quand on me voit je détourne la tête
Pour bien cacher mes cernes sous les yeux
N’aurais-je pas certaine maladie
Qui désunit les frères si souvent
Trop bien connue du nom de zizanie
Des vieux aigris qui ont fini leur temps
Mais quand parfois mon front se recolore
Que trois baisers se po-o-sent sur moi
J’en ai rêvé, et je le rêve encore
S’éveille en moi l’apprenti d’autrefois
J’en ai rêvé, et je le rêve encore
S’éveille en moi l’apprenti d’autrefois
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